LA RÉFLEXOLOGIE AURICULAIRE

Réflexologie auriculaire dessin de l'oreille et répartition des différentes parties du corps

La réflexologie auriculaire est une réflexologie de l'oreille. Cette technique consiste à utiliser le pavillon de l'oreille à des fins thérapeutiques par des stimulations de points ou de zones réflexes.
La réflexologie auriculaire emprunte des voix réflexes, c’est-à-dire que la stimulation d'un point agit, par voix réflexe, par l'intermédiaire du système nerveux, sur l'organe correspondant.
À l’aide d'une topographie de l'oreille, le réflexologue recherche les zones douloureuses pour les stimuler. Il utilise comme matériel : un stylet métallique, un bâton de verre, un détecteur fréquentiel, il peut aussi utiliser des graines de stimulation ou de la moxibustion.
La réflexologie auriculaire propose des protocoles spécifiques pour lutter contre les douleurs (problèmes rhumatismaux, manifestations inflammatoires), les dépendances (tabac, café...) et le stress (troubles nerveux et psychiques).

Origine de la réflexologie auriculaire

L'origine de cette technique est très ancienne. Il semble avoir été pratiqué dès l'Antiquité. Les hommes, ont depuis très longtemps, compris et utilisé les méthodes auriculaires en médecine.
Que ce soit en orient ou en occident, les historiens révèlent ces pratiques :

En Orient

En Chine : Les chinois, par l’intermédiaire de leurs aiguilles d’acupunctures, utilisent depuis des milliers d'années, des points sur l’oreille pour soigner. Et c’est à partir des travaux du docteur Nogier, médecin français, en 1951, qu’on s’intéressera à cette méthode. Les cartographies retrouvées s’approchent énormément de celles du docteur Nogier. Les Chinois ont largement développé cette méthode en travaillant sur la localisation de certaines zones réflexes, sachant qu’une zone réflexogène se modifie légèrement en fonction de l’état du patient et de l’état de la lésion. Il est donc délicat d’établir une localisation très précise et définitive.
Au Viêtnam : Le docteur Nogier a également inspiré le Professeur Bui Quoc Chau, acupuncteur qui a crée en 1980 un cartographie complète de l’oreille. Plusieurs somatotopies du corps et de ses organes y sont représentées.
En Egypte : Les Egyptiens, en stimulant certains points au niveau de l’oreille, obtenaient un effet antalgique sur certaines douleurs, Hippocrate (IX avant JC) décrit des résolutions d’impuissance, et les femmes arrivaient à réguler leur fécondité.
Au Tibet : Les médecins Tibétains traditionnels s’aidaient de l’observation de l’oreille des enfants pour poser leurs diagnostics.

Réflexologie auriculaire dessin de l'oreille et répartition des différentes parties du corps
En Occident :

En France : On retrouve tout d’abord, des publications, entre 1850 et 1857, rapportant l’intérêt de l’auriculothérapie mais sans bases scientifiques. C’est à partir de 1951, que le docteur Nogier, met en évidence le lien entre l’anthélix et la colonne vertébrale. Il continuera ses recherches pour aboutir à l’élaboration d’une somatotopie au niveau de l’oreille, et donc une correspondance des points du corps, d’où la représentation sur l’oreille, d’un schéma d’un fœtus en position inversé, dont la tête se situe sur le lobe et la colonne vertébrale sur l’anthélix. Les recherches se poursuivront pour préciser la localisation et l’impact de la stimulation auriculaire. On aboutit ainsi aujourd’hui, à une cartographie précise de l’innervation des différentes parties du corps et des organes. Actuellement on récence plus de 200 points auriculaires.
En Italie : Deux médecin, le docteur Ignaz Colla en 1880, et le docteur Antonio Maria Vasalva en 1917, rapportent des observations concernant l’impact évident sur le corps, de brûlures ou cautérisations auriculaires.
Au Portugal : Le docteur Zacutus Lusitanus, en 1937, utilise des cautérisations auriculaires pour soulager des névralgies sciatiques.

L’auriculothérapie aujourd’hui :

Véritablement fondée en 1951 par le médecin lyonnais Paul Nogier, l’auriculothérapie montre que chaque oreille est un "écran" où se projettent toutes les zones du corps. Par cette technique, l'oreille est le reflet du corps, la forme de l'oreille, évoque un fœtus inversé, le lobe de l'oreille représente la tête. Les différents viscères sont distribués sur l'ensemble de l'oreille.
La cartographie des points d’acupuncture de l’oreille, publiée en 1957 par Paul Nogier recensait 42 points. Elle sera enrichie de plus de 150 autres, avec l’aide des chercheurs chinois, dans les années 70. (Données recueillis sur le site d’énergie-santé)
Pour l’auriculothérapie on pourrait représenter l’oreille comme un écran, à partir duquel il est possible d’observer les différents dysfonctionnements organiques du corps et d’en rétablir de nouveaux réglages énergétiques.
La réflexologie auriculaire est efficace dans tous les désordres fonctionnels et notamment pour les troubles du système nerveux (insomnie, toutes conséquences du stress), pour le traitement de la douleur aiguë, dépendances diverses (drogues, cigarette, boulimie sucrée, anorexie), prise de poids, asthme, allergies, stress, dépression, acouphènes, hémorroïdes, spasmophilie, problèmes d’origine cardio-vasculaire, nerveuse, digestive, endocrinienne, ostéo-articulaire, phobies, perte de libido … Et pour bien autres problèmes.
L’auriculothérapie a été reconnue par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en 1987 à Séoul. Elle a été confirmée et standardisée en 1990 en France. Son efficacité a été évaluée par l’INSERM à la demande de la direction générale de la santé (le rapport a été mis en ligne fin 2013).
A ce jour cette discipline médicale n’est pas reconnue par l’ordre des médecins mais elle est pratiquée en un certain de nombre de consultations hospitalières. Elle a été admise dans le rapport Niboyet au ministère de la santé « Technique d’une remarquable simplicité et efficacité ».
Au plan national, le S.N.M.A.F. et la F.A.FOR.ME.C. l’admettent en leur sein. En 2005, l’auriculothérapie a été admise par l’Université (au sein d’un D.I.U d’acupuncture).
(Information recueillie dans le cours d’auriculothérapie de Sonia Fischmann)

LA RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE

La réflexologie plantaire trouve son origine dans une pratique ancestrale de médecine manuelle et fut ensuite théorisée par des médecins occidentaux.

Dans l’antiquité
Fresque Egyptienne hieroglyphe reflexologie plantaire et palmaire

En Egypte, le document le plus ancien concernant la réflexologie plantaire a été trouvé en Egypte à l’entrée du tombeau d’Ankhmahor, médecin du pharaon à Sakkarah. Ce pictogramme datant de 2330 av. J.C. représente des personnes stimulant des pieds et des mains.
D'après l'Institut de papyrus au Caire, les hiéroglyphes de cette fresque signifient : « Ne me fais pas mal », le praticien répondant : « Je ferai en sorte que tu me remercies ».

En Chine, depuis 3000 ans, on commence à appliquer la doctrine réflexologique. « Le classique de médecine interne de Huang ti » est un texte médical qui s’appuie sur l’observation des orteils. Des symboles sanskrits représentant les points de réflexologie ont été trouvés sur les plantes de pieds de statues du dieu Vishnu. Entre 400 et 500 av. J.C. des symboles similaires ont été trouvés sous les pieds de statue de Bouddha dans un temple en Chine près de Kusinara. On pense que ces connaissances ont été apportées en occidents par Marco Polo ou par les missionnaires Franciscains. Les Chinois, pour qui les méridiens d’acupuncture permettent la libre circulation de l’énergie et l’amélioration de la santé, ont donc établit des planches précises et le lien entre les points d’acupuncture et différents organes.
En Inde, de très anciennes planches gravées ont été retrouvées, montrant la plante des pieds et la relation avec les organes.
Au Viêtnam, le Pr BUI QUOC CHAU, en 1980, crée une cartographie complète du corps et de ses organes sur les pieds.
En Amérique du nord, les indiens utilisent la pression réflexe appliquée aux pieds en tant que méthode curative. Ils ont reconnu le rôle important du pied dans le maintien de l’équilibre physique, mental et spirituel. A l’heure actuelle, Jenny Wallace, une indienne Cherokee des Blacks Hills, en Caroline du Nord, pratique le massage thérapeutique des pieds dans sa tribu. Elle a affirmé : « Nos pieds marchent sur la terre et grâce à cela, notre esprit est relié à l’univers »

Du Moyen-âge au XXème siècle

Dès le XIVème siècle, en 1582, les docteurs Adamus et A’talis publient un ouvrage sur la thérapie des zones réflexes.
En France de nombreux travaux et études ont été publiés en neurophysiologie. Nous retiendrons : le docteur J. BOSSY qui a publié en 1975 « les bases neurologiques des réflexologies ». Roland FIETTA, avec le « traité théorique et pratique de la Pédoréflexologie ».
En Angleterre, en 1838, à Londres, Sir Henry Head découvrit que « certaines zones de la peau devenaient sensibles à la pression, lorsque un organe relié par un réseau nerveux à cette région était malade ». Ses études cliniques ont permis d’établir « les zones de Head » ou « zones d’hyperalgésie ». Ceci constitue la base scientifique de l’étude des réflexes en neurophysiologie.
Doreen Bayly et Lynn Booth travaillent sur les zones réflexes des pieds.
En Allemagne, Hanna Marquardt repère quatre zones transverses au niveau du pied, pour y placer les représentations du corps qui sera lui-même découpé transversalement.Au USA en 1917, le Docteur William Fitzgerald (1872—1942) spécialiste en ORL, publie ses travaux dans « Zones therapy ». Il constate qu’une pression locale sur un doigt ou un orteil a un effet antalgique à distance sur une des dix zones du corps. Ce procédé est appelé « thérapie zonale » : il existe dix zones longitudinales et verticales allant du haut de la tête à l’extrémité des orteils. Chaque doigt et orteil appartiennent à une zone du corps. Ce procédé a été utilisé à cette époque « à titre curatif et anesthésique en petite chirurgie »lors des opérations O.R.L. du Dr Fitzgerald.

Les travaux de Fitzgerald sont repris par le Docteur Joseph Riley et Eunice Ingham (1879—1974), physiothérapeutes. Ils appliquent alors le principe de la thérapie zonale aux pieds et ajoutent trois zones latérales pour aboutir au schéma des pieds et les différentes parties du corps.  Eunice Ingham a défini les points et les zones réflexes sur les pieds et les mains qui correspondent à tous les organes, glandes et parties du corps. Son œuvre originale est enseignée exclusivement par l'école qu'elle a fondée, l'Institut International de Réflexologie.
Il convient de rappeler que l'Institut International de Réflexologie est la seule organisation légalement autorisés à enseigner la Méthode originale Ingham. Elle constitue les bases de cette thérapie.

LA RÉFLEXOLOGIE PALMAIRE

Iconographie chinoise d'une scène de reflexologie palmaire
De la même manière que les stimulations plantaires, on retrouve les origines des réflexologies palmaires sur les différents continents. En Orient : En Egypte on constate l’utilisation des thérapies palmaires et plantaires sur les hiéroglyphes, trouvés à Saqqara, dans la tombe de médecins Egyptiens datant de 2300 ans avant JC.
En Corée le professeur Tae-Woo Yoo, acupuncteur, établit une cartographie complète au niveau de la main, des méridiens et des points en connection avec l’ensemble du corps.
Au Vietnam le professeur Bui Quoc Chau, acupuncteur, crée en 1980 une cartographie sur les mains du corps et des organes.
En occident : En France ont retiendra deux grands noms : le docteur J.Bossy que a écrit « bases neurologiques des réflexologies » et R. Fietta, avec le « traité théorique et pratique de pédoréflexologie ».
En Allemagne et en Angleterre, comme pour la réflexologie plantaire, Hanna Marquarbt, Doreen Bayly et Lynn Booth ont établi des zones réflexes palmaires cartographiées.
Aux USA, comme pour la réflexologie plantaire le docteur Fitzgérald, en 1916 propose la théorie des zones longitudinales. Et en 1925 le Docteur Joe Shelby Riley et Eunice Ingham, utilisent cette technique, non seulement comme antalgique mais aussi thérapeutique.
La pratique de la palmaire
Moins pratiquée que le massage des pieds, la réflexologie palmaire présente comme avantage : un accès simple, rapide et utilisable en toutes circonstances.
Pourquoi les mains ?
Comme les pieds, les mains constituent un miroir de notre corps. Les zones réflexogènes se situent à la fois dans la paume, sur les doigts et sur le dessus des deux mains. Sollicitées en permanence, les mains sont souvent moins sensibles que les pieds au travail du réflexologue mais permettent néanmoins un travail intéressant, complémentaire à celui effectué en réflexologie plantaire dont il renforce l'action.
Les paumes des mains comprennent des milliers de terminaisons nerveuses sensorielles, ce qui les placent parmi les zones les plus sensibles du corps. On peut utiliser la réflexologie palmaire pour stimuler ou calmer l'ensemble du corps. C'est un massage très accessible, simple et ne prendra pas beaucoup de temps pour s'avérer efficace : 10 à 15 minutes de stimulations suffisent pour induire soulagement et détente, et pour beaucoup il ne présente pas l'inconvénient de devoir se déshabiller. Lorsqu'elle n'est pas utilisée en complément de la réflexologie plantaire, la réflexologie de la main se pratique seule chez les personnes dont les pieds ne peuvent être massés (pour cause de maladie ou de blessure) ou qui refusent de se laisser toucher les pieds (par gène ou en cas d'hypersensibilité). La réflexologie de la main est à la fois plus discrète, plus accessible et plus facile à exécuter que la réflexologie plantaire. La Réflexologie palmaire est idéale pour l’automassage au quotidien ou entre 2 séances de Réflexologie.
La réflexologie palmaire s'adresse à tous : du bébé de quelques semaines à la personne âgée. Elle est aussi très utilisée pour l'accompagnement des personnes en soins palliatifs.

LA RÉFLEXOLOGIE FACIALE

Dessin d'un visage et des points de reflexologie
Initialement, le professeur Bùi Quôc Châu, au Viêtnam, appelait cette thérapie « facio-diagnostic et cybernétique thérapie » qui comportait une centaine de points. Puis il a choisi la « réflexologie faciale » = Dien Cham, (Cham signifiant piquer avec une aiguille) qui utilisait essentiellement une trentaine de points réflexes.
En 1980 il crée une cartographie complète du corps et de ses organes sur le visage.
Puis en 1981 il n’utilise plus d’aiguille d’acupuncture, mais différents outils qui permettent d’obtenir les mêmes effets sans piquer. Il nomme alors cette thérapie Dien Chan = « soin et diagnostic facial ».
Le Dien Chan est une méthode d’accompagnement de la douleur et des troubles organiques, qui allie à la fois la logique scientifique et rationnelle occidentale et les courants philosophiques orientaux. Au cours de l’anamnèse il détermine si le bénéficiaire subit un trouble plutôt Yin pour utiliser un outil Yang et vis et versa.

LA RÉFLEXOLOGIE DORSO-CRÂNIENNE

La réflexologie dorso-crânienne est née en Inde, sous le nom de « Champissage » = massage du crâne.
Elle utilise la médecine traditionnelle Ayurvédique, pratiquée depuis plus de mille ans, sachant que le mot Ayurvéda signifie « sciences de la vie ».
Le docteur Narenda Métha, propose cette méthode d’abord en Angleterre en 1970, impliquant le rééquilibrage des flux d’énergie.
La réflexologie dorsale s’inspire de technique de massage Chinois appelé le Tuina qui consiste à stimuler des points réflexes sur le dos en lien avec tout le système nerveux.
Au Viêtnam, le Docteur Bùi Quôc Châu, crée en 1980 une cartographie complète du corps et des organes, où l’innervation est représentée par des points réflexes sur le crâne et le dos.

LA RÉFLEXOLOGIE COMBINÉE

Le principe de la réflexologie combinée est de stimuler plusieurs microsystèmes, de deux à cinq (auriculaire, palmaire, plantaire, facial, dorso-crânien) au cours d’une même séance, pour potentialiser les points et zones réflexes.
Elle permet d’optimiser la prise en charge et de limiter le nombre de séance. Le choix des microsystèmes se fait en fonction de leurs accessibilités mais aussi en fonction de l’intuition et de l’adaptabilité du thérapeute.
Cette méthode est enseignée par Sonia FISCHMANN à l’école internationale de réflexologie EIR.

PRÉSENTATION DE SONIA FISCHMANN

Sonia Fischmann pratique en cabinet depuis plus de 17 ans. À ses débuts, elle étudie la psychologie générale, comportementale puis la médecine traditionnelle chinoise.
Elle travaille ensuite dans différents centres de kinésithérapie et thermal où elle est en contact avec le corps médical et paramédical. Cela lui permet de comprendre l’'importance d'un accompagnement lors de troubles fonctionnels et de douleurs.
Elle continue ses recherches et se spécialise en réflexologie.
Aujourd'hui, elle dirige un centre de recherche en stimulations réflexes. Le but de son travail est de découvrir les possibilités d'accompagnement du stress et de la douleur.
Son équipe est composée de médecins, pharmaciens, sages femmes, dentistes, psychologues, infirmiers et autres spécialistes des médecines douces.
Sonia Fischmann enseigne sa méthode de réflexologies combinées dans les différentes écoles EIR. Ces différentes formations, recherches et immersion dans le milieu médicale et paramédicale lui ont permis de mettre en place sa technique manuelle et instrumentale, de créer ses propres cartes (somatotopies) des différents systèmes du corps humain sur les différents microsystèmes (auriculaire, plantaire, palmaire, faciale, dorso crânien)

LES DIPLÔMES DE SONIA FISHMANN
Diplôme Année École
Réflexologie plantaire et palmaire INGHAM (136 heures) 2005 IIR Toulouse
DIEN CHAN (360 heures) 2007 VIETIDAO Bui quoc chau Vietnam
Réflexologie plantaire (120 heures) 2002 ERT
Assistante de formation plantaire et massage du crâne (150 heures) 2004 ERT
Assistante de formation plantaire INGHAM (150 heures) 2005 IIR
Thérapeute en réflexologie faciale (64 heures) 2005 Ecole du bien être Paris
Massage indien du crâne(16 heures) 2003 ERT
Science psychologie générale (150 heures) 1996 ASIVUN
Psychologie des profondeurs inconscientes (150 heures) 1997 ASIVUN
Pratique du silence et écoute cathartique (150 heures) 1998 ASIVUN
Pratique de la pensée positive créatrice (150 heures) 1999 ASIVUN